Au coeur d’une société de surconsommation, les entreprises produisent en très grande quantité sans mesurer la part potentielle d’invendus.
Au delà de leur permettre d’augmenter leurs bénéfices, les soldes allègent en partie les stocks des marques mais ne suffisent pas à les vider. Certaines d’entre elles font alors appel à des magasins de déstockage, vendant les produits à prix cassés. Cette démarche leur permet de se décharger de leurs articles restants même si cela se fait à moindre coût.
Pour d’autres enseignes, cette option n’est pas envisageable puisque selon elles, cela dévaloriserait leurs produits mais surtout leur image de marque.
Elles trouvent alors d’autres solutions pour débarrasser leurs stocks. C’est ainsi qu’entre 650 et 800 millions d’euros de produits non alimentaires neufs et invendus sont jetés ou détruits chaque année (chiffres 2019). Seulement 20% sont donnés à des associations.
Les produits alimentaires font face aux mêmes problématiques. Pour tenter de résorber le problème, le gouvernement a mis en place la Loi Garot puis la Loi Egalim, respectivement en 2016 et 2018. Les mesures adoptées visent à promouvoir une alimentation saine et responsable en luttant entre autre contre le gaspillage. L’interdiction de rendre impropre des denrées encore consommables a par exemple été mise en place.
L’enseigne Go Sport, entreprise d’équipements sportifs français, a fait face à une polémique à ce sujet en septembre 2019. En effet, elle a été accusé de jeter volontairement des chaussures neuves et de les découper pour empêcher leur utilisation. La marque s’est excusée et a expliqué que le magasin en question était en liquidation et que les produits jetés étaient des chaussures dépareillées invendables.
Cette affaire remet fortement en question la responsabilité sociale et environnementale des entreprises de prêt-à-porter ou autres. En effet, si certaines cherchent à améliorer leur production dans une logique éco-responsable …
Adidas s’engage à n’utiliser que du plastique recyclé d’ici 2024 et à réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 …
Il y a quand même encore beaucoup à changer dans leur système de production, de distribution et surtout de gestion des invendus.
Seulement, selon francetvinfo Grandes enseignes : quelle politique pour les invendus ?, Adidas fait partie des marques refusant d’être vendue en occasion.
C’est dans ce contexte que la Vice-présidente de l’assemblée des Nations unies pour l’environnement et secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, assure “Produire pour détruire c’est fini” en juin 2019.
Aussi, Edouard Philippe présente, en juillet, un projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire au conseil des ministres. Le communiqué de presse annonce une “accélération du changement des modèles de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat”.
La lutte contre la surproduction engage donc l’obligation de trier, recycler ou donner les produits mais surtout l’interdiction de détruire des invendus non alimentaires, notamment textiles, électroniques ou d’hygiène quotidienne.
La France est le premier pays à s’engager dans cette démarche.
L’article 35 du projet de loi déclare :
“Les producteurs, importateurs et distributeurs de produits non alimentaires neufs destinés à la vente sont tenus de réemployer, notamment par le don, des produits de première nécessité à des associations de lutte contre la précarité et des structures de l’économie sociale et solidaire [..], de réutiliser ou de recycler leurs invendus, dans le respect de la hiérarchie des modes de traitement mentionnée à l’article L.541-1 du présent code.”
Dans ce cadre, Comiti agit positivement et favorise l’économie circulaire. En ce sens, nous avons développé une nouvelle fonctionnalité pour nos clubs partenaires : le dropshipping.
Face à une forte demande des consommateurs en ligne, le dropshipping est une solution évidente aux problématiques de gestion des stocks.
Il favorise également la relation avec l’équipementier pour le club, qui pourra proposer les meilleurs articles de sport à ses adhérents via leur partenariat. Tout le monde est gagnant.
L’adhérent accède aux produits de son club plus facilement.
Le club ne supporte pas les stocks.
L’équipementier produit moins mais génère plus de chiffre d’affaires.
Aussi, ce système s’inscrit dans une réelle démarche écoresponsable.
Fonctionnement du dropshipping :
- L’adhérent sélectionne les produits qu’il souhaite acheter
- La commande est directement transmise à l’équipementier
- Il gère entièrement la livraison à l’adhérent
Les + de Comiti :
- Nous pouvons vous mettre en relation avec des équipementiers
- L’abonnement au logiciel peut être pris en charge par l’équipementier
- C’est vous qui décidez de la mise en place du système (comptes bancaires séparés ou commun, accès ou non à Comiti pour l’équipementier …)