“Faciliter l’accès aux pratiques sportives pour tous est un sujet qui nous préoccupe. L’étude proposée par Décathlon*donne certaines clés pour permettre d’identifier les freins psychologiques des non pratiquants”.
Au-delà d’une vision plus large et inclusive de la pratique dès lors que l’on parle “d’activité physique” au lieu de “sport”, les deux mots sont perçus de façon très différente par les utilisateurs interrogés. Et ce, quel que soit leur niveau de pratique ou l’absence de celle-ci. Le sport est globalement associé à la compétition, à la performance. Il implique un effort supérieur voire une souffrance, que seul un entraînement régulier réussira à diminuer progressivement. Néanmoins, au vu de l’article que nous allons vous présenter, le bien-être sportif est une vision que les Français aiment et qu’ils adoptent de plus en plus. Si l’on prend en compte leurs envies, les “non-pratiquants” se convertiront en pratiquants.
“Le sport c’est la performance, le dépassement de soi-même”.
De façon générale, le sport a une image plutôt négative pour les non sportifs. Il incarne une frustration issue du passé. La société entretient un rapport de culpabilisation vis à vis des non pratiquants qui finissent par rejeter l’idée de sport.
Cependant, deux éléments favorisent grandement l’accès à la pratique sportive pour ces « non pratiquants » : la convivialité et l’accueil. “Les Français qui souhaitent se mettre ou se remettre au sport craignent le regard des autres” ils ont besoin de se sentir en sécurité.
Si nous continuons sur une optique de bien-être sportif, les Français aimeraient s’inscrire sur des périodes choisies (annuelle, trimestrielles ou mensuelles). Créer leur planning leur permet d’adapter des horaires à leur vie (entre midi et deux, le soir, en même temps que leurs enfants). Proposer des stages sur certaines périodes peut donner aux Français l’envie de s’inscrire plus facilement. Il est certain que le modèle de planning imposé par les clubs ne fonctionne plus et il est important de réfléchir sur quelques nouveautés.
Démarrer un sport en tant qu’adulte
Pour les adultes qui veulent reprendre une pratique encadrée, le démarrage est difficile. Ceux qui n’ont pas fait de sport quand ils étaient enfant, ou qui souhaitent démarrer un nouveau sport, vont se confronter à un problème majeur. Les sports collectifs leur sont quasiment interdits. La très grande majorité du temps, les pratiquants adultes de ces sports sont des joueurs qui ont débuté étant enfant et qui souhaitent continuer ou reprendre. Ils connaissent donc déjà les bases, les techniques. Les “vrais débutants” ne trouvent pas leur place.
Les clubs et associations ont une vraie carte à jouer ici : créer des groupes débutants.
Démarrer un sport collectif en tant qu’adulte peut freiner ceux qui n’en ont jamais fait mais aussi ceux qui ont déjà pratiqué, par un seul aspect : les championnats, la compétition. Cela demande une régularité et un engagement que certains pratiquants ne peuvent mettre en place dans leurs quotidiens.
Un abonnement multi activités
La période d’engagement, originellement fixée à 3 mois et ramené à 1 mois, permet aux Français d’avoir une liberté sur le choix de la pratique et ne pas rester bloqués sur une activité qui ne plait pas.
Ici, l’étude parle d’« expérimentation accompagnée », le fonctionnement est le suivant: après un premier bilan permettant de croiser mes envies, mes horaires, mon niveau, on me propose 2 activités dans la semaine qui devraient me plaire.
Je teste ces activités pendant 1 mois :
○ Soit ça me plait et je ne veux plus changer. Je continue alors dans ces 2 activités ou l’une des deux.
○ Soit ça me plait mais je veux continuer à changer. Je précise ce que j’ai aimé dans ces activités, et on m’en propose 2 nouvelles.
○ Soit ça ne me plait pas, mais je veux poursuivre et précise donc mes envies pour 2 nouvelles activités plus adaptées.
○ Soit ça ne me plait pas et je veux arrêter.
En proposant ce guide avec des séances découvertes, il va pouvoir savoir si cela lui plait ou non. L’entraide entre club est une idée intéressante dans cette expérimentation.
Proposer des activités mixtes entre clubs peut devenir une force en proposant une nouvelle activité : l’utilisateur pourra donc se projeter plus facilement avec des clubs qui travaillent ensemble plutôt que séparément.
En conclusion, ce qu’il ressort de façon forte, c’est le concept de sport “loisir”, avec trois conditions de réussite :
– Rassembler des personnes qui ont le même objectif (plaisir mais pas compétition)
– Des plages horaires variées pour s’adapter au public “nous on ne veut pas aller chercher une évolution avec des matchs tous les week-ends! on veut un sport loisir!”
– Un accompagnement par un coach professionnel adapté qui guide dans la pratique sans pression
*Étude proposée par Décathlon et Amer Sports, les Fédérations Françaises de Basket Ball et Sport pour tous, Gymlib, Groupe VYV, le Ministère des Sports, Sport heroes, l’Union Sport et Cycle, Wheelness et Withings
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